Collection Le Marin. Maître DHôtel De LAmiral À Tahiti (1/4)
Je tairai, la période où se situe cette histoire.
La seule chose que je peux dire, cest que cette histoire mest rapportée par le jeune matelot, maître dhôtel de lamiral de la place de Tahiti qui la vécu pendant son service militaire et mon séjour là-bas.
Jai été obligé de croire ce quil ma raconté, car à un moment dans ce récit, il mapportera la preuve que son histoire est bien réelle.
Je venais dêtre nommé à larsenal de la marine de Papeete pour un an sur un remorqueur des bateaux militaire.
Le second-maître Hugo que je remplaçais ayant fait cest un an, plus une deuxième année, seule solution pour valider ses points de campagne lui doublant ses points de retraite.
Pendant ces années, nous touchions double paie.
Une moitié en francs pacifiques et le reste bloqué sur un compte en France.
Cétait dur de décrocher un poste aussi planqué que celui-là, dans ces îles paradisiaques.
Javais la chance davoir un tonton général dans larmée de terre.
Il avait fait jouer ses relations dans la Royale pour que je décroche cette affectation.
Hugo, second-maître alors que je suis encore quartier-maître chef, dès le premier soir ma amené chez sa vahiné.
Il avait vécu avec elle depuis le deuxième jour de ces deux années.
Tahia avait 30 ans et pour moi, une vahiné sétait les jeunes femmes qui mavaient accueilli comme tous les passagers arrivant de France.
Elles nous avaient fait, bises, colliers de fleurs et avaient leurs seins recouverts de deux demi-noix de coco reliées entre elles par de petites lanières de cuir.
Ces jeunes femmes nous avaient dansé le tamouré minvitant même à me tortiller devant tous en passant pour un con.
Elles faisaient rouler leur petit cul, à la limite de me faire bander.
Bref, les vahinés vues à la télé lors de cartes postales.
Toute la journée il mavait bassiné avec cette jeune femme qui lui avait apporté tout ce quun homme pouvait espérer dun cul de bonne femme.
Aucune méprise, cétait un marin vieille école et « cul de bonne femme », cétait sa manière de sexprimer.
Nous étions passés dans une épicerie, dans son quartier, proche de ressembler aux favélas de Rio que javais vues lors dune escale à bord dun escorteur descadre, dont je tairai le nom, pour éviter de resti lépoque.
Un cul, Tahia en avait un, mais celui dune jeune femme de 90 kilos.
Vous ajoutez à ça la bouche à moitié édentée et vous avez la réalité dune grande partie des femmes de ces îles paradisiaques.
Je devais comprendre rapidement pourquoi.
Les canettes de bières chaudes, elle les ouvrait avec son reste de dents lui servant douvre-bouteilles.
Le tableau se complétait par une paire de seins débordant de son tee-shirt made in America avec une jupe allant presque jusquà ses chevilles.
Une vraie tue lamour.
Je buvais peu et je bois encore moins, quand elle a fait sauter quatre capsules.
Une pour Hugo, deux pour elle quelle a sifflé coup sur coup et la quatrième pour moi.
Hugo sest assis sur une vieille chaise, il la tiré sur ses genoux, il était très massif lui aussi et jai eu peur que cet amas de chair la fasse sécrouler.
Devant moi, il lembrassait à pleine bouche, assis moi aussi, mais dans un vieux fauteuil à moitié éventré, je voyais sa langue dévorer la sienne.
Cétait presque abject, surtout quelle att une autre bière sur la table, quelle décapsule à sa manière.
Je voyais une autre de ses dents la quitter, mais une nouvelle fois elles ont tenu.
● Tu vois, cette grosse truie coute le prix de quelques pacs de bière.
Elle se fait son gros cul avec des canettes, tu lalimentes et tu la baises.
Tu la veux, dans quelque temps, je serai parti et cest toi qui profiteras de ses grosses mamelles.
Sans pudeur devant cette femme, prononçant ces mots, il sort un sein de la blouse de cette Tahitienne et se met à le sucer.
Boire et se faire sauter ça semble être son seul crédo, car à ce même moment sa voix mest inconnue.
Au fil de la soirée, putain, les deux pacs de bière disparaissent dans loutre quest Tahia, Hugo et moi.
Je voulais me cantonner à une, mais chaque fois quelle en ouvre une et quelle me la tend, je men saisis et je la bois.
● Merde, on est presque à sec, file-moi quelques billets, la paie, cest demain, je vais aller au ravitaillement.
La grosse se lève, Hugo en fait de même et quitte le logement.
Je reste en tête à tête avec cette grosse vache qui me regarde avec des yeux bovins et amoureux, je devrais fuir, mais je suis aussi saoul queux avec moins dentrainement.
● Quest-ce quil a à moffrir ce gentil petit marin sous son pantalon à pont blanc ?
Cest la première fois quelle sexprime, cest loin de me rassurer.
Tout le monde sait que dans la marine, nous sommes habillés avec des pantalons fermés sur le devant par ce que nous appelions un pont.
Une fois défait et rabattu, cest ce quelle fait après sêtre agenouillé devant moi, ma verge est entièrement à sa merci.
Par cette chaleur nous les matelots, nous restons nus sous nos pantalons.
Ma verge disparaît dans sa bouche édentée.
Je sens le bord de ses dents, là où il en manque, mais même sucé par ce laideron, cest divin.
● Je vois que vous avez fait connaissance, je vais pouvoir rentrer en France retrouver ma femme, mes cinq s, bientôt six.
Je sais, ça fait deux ans que je suis loin delle, mais quand on aime, on accepte cette petite tromperie.
Jai bien sauté le gros cul de Tahia pendant deux ans, hein ma poule.
Tahia sest relevée, sans aucune retenue, il lui claque le cul comme le font les hommes politiques dans nos campagnes lorsquils tâtent le cul des vaches.
● Tient, voilà de la bibine pour la nuit, au pieu, on va se vider les couilles.
Comme tu las constaté, elle suce comme une grosse salope, mais tu vas voir, allongée, elle les écarte et tu plonges dans son puits sans fond.
● Excuse, je vais rentrer à larsenal, demain, le commandant veut me voir pour que je me présente, je me verrais mal avoir des yeux en trou de pine.
● Comme tu veux frère, dans deux jours, son cul est à toi, fait en bon usage, hein ma poule.
Prononçant ces mots, il lui claque le baigneur et la pousse vers la chambre ses bières à la main.
Lorsque je vois la salle à manger, je préfère ignorer la chambre.
Ouf, il est parti, jai réussi à éviter de retourner chez Tahia.
Cest samedi, je décide de visiter lîle.
Jaime partir à laventure, jai regardé une carte, lîle de Tahiti se visite en voiture ou en car comme on en voit dans tous les pays chauds, brimbalant et ouvert à tout vent.
Mais jai le temps, je marche le long dune plage de sable noire.
Les îlots rocheux dans ces mers sont sortis de leau suite à des éruptions volcaniques, à ce que jai lu, les chapelets de ces îles semblant se suivre sont la suite dun unique volcan.
Les plages sont la plupart de sable noir.
Javance quand je vois un jardin bien entretenu ou de nombreux massifs de fleurs sont bien taillés.
La propriété donnant sur la plage et sur la mer est sans aucune barrière.
Jai mon appareil photo et pour mes veilles années, jen photographie sans prendre garde que je menfonce de plus en plus loin.
Lorsque jen prends conscience, je décide de revenir sur la plage.
● Tu peux continuer, rien à craindre, lamiral et sa famille, sont au palais du Gouverneur à Papeete.
Ils seront de retour à 20 heures pour dîner.
● Bonjour, je mexcuse, ces fleurs sont si belles que jai avancé en voyant une toujours plus jolie à photographier.
Tu me parles de lamiral, je suis venu par la plage, ou suis-je ?
● Dans la résidence du commandant de la marine nationale sur lîle et de tout le Pacifique.
● Merde, si on me voit, je vais me retrouver en tôle.
● Aucune crainte, cest samedi, le personnel est en repos pour le week-end et je suis seul dans la villa.
● Tu travailles ici !
● Je suis mataf comme toi, je fais mon service militaire et comme je venais de finir mon école hôtelière à Paris, jai été affecté ici.
● Es-tu marié ou as-tu une copine ?
● Non, entièrement célibataire.
● Heureusement, je taurais dit que tu as une chance de cocu, faire son service ici dans ce paradis, tu comprends.
● Oui, et toi, tu es affecté ici, je vois que tu es quartier maître chef !
● À larsenal, je viens darriver et je moccupe du remorqueur comme mécanicien.
● Tu as de la chance alors toi aussi dêtre venu ici.
● Le piston, jai un tonton, qui a fait marcher ses relations pour que je sois nommé ici.
Ils sont nombreux dans cette maison !
Je sens une gêne pour répondre.
● Lamiral, sa femme, bien plus jeune, cest un remariage, leur fils de trois ans.
Rarement je sers aussi la fille, Lauriane, née dun premier mariage, elle a 24 ans et habite en ville près de la faculté ou elle a son propre appartement.
Je lai vue deux fois depuis que je suis arrivé.
● Gironde ?
● Un joli petit lot, mais elle est plutôt courtisée et intéressée par de beaux lieutenants ou capitaines que par nous les matelots et comme je te lai dit, on la voit peu.
Doù es-tu ?
● Ma dernière affectation, cétait Brest, sur un escorteur descadre, mais avant de rentrer dans la marine à 16 ans, je suis parisien.
● On est pays, je suis de Montrouge !
Mon nom, cest Alain.
● Tu as raison, jaurais dû me présenter, Christian.
Mes parents habitent Joinville le pont où jai passé mon enfance avant de mengager.
Inutile de me chanter la chanson, je la connais !
● Moi pas, je mexcuse.
● « À Joinville le pont, pont, pont, à Joinville, cest tous des cons, cons, cons. »
Tu vois, cest con et en plus je chante faux.
● Attends, va tassoir sous la tonnelle au bord de la plage, je vais aller chercher quelques bibines dans le frigo.
Ce quil y a de bien, dans mon boulot, cest que jai tout à disposition au frais de la marine.
À moins que tu préfères un rhum de 30 ans dâge, lamiral en a quelques bouteilles dans sa cave.
● Une bière, ça ira bien.
Je reviens sur la plage, javais vu cette tonnelle en arrivant en même temps que je voyais les fleurs.
Je massieds, il revient avec un pack de six bières.
● Tu dois te demander qui a fait construire cette tonnelle ici ?
Lorsque je suis arrivé, le jardinier Tahitien ma dit, que le prédécesseur de lamiral actuel lavait fait installer et y mangeait avec sa famille chaque dimanche.
Cétait un merdier pour mon prédécesseur et par chance, le mien a abandonné, jy viens dès que je le peux me détendre.
Nous avons bu, deux bières chacun.
Il est 17 heures, nous avons évoqué notre jeunesse dans la région parisienne.
Je lai quitté à 16 ans pour mengager après une altercation avec mon père.
Mais ça cest une autre histoire.
● Si tu veux, viens à 15 heures samedi prochain, jen aurai mis au frais et tu maideras à passer le temps.
Le samedi suivant, je suis là, je le vois descendre lallée de la villa que japerçois à travers la végétation...
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